Aide Mishaya

Mizuki, accompagnée de sa nouvelle amie, arriva en hate dans la chambre qui était censée être la sienne. Si quelqu'un arrivait, c'était tout simplement foutu pour elle, seule la veste cachait sa poitrine. Mizuki lui fit d'un ton d'abord hésitant, puis ensuite pleins de confiance :

"Ecoute, je vais te passer ma veste qui comprime la poitrine, je n'en ai pas d'autres à te préter... Personne ne devrait remarquer que je suis une fille !"

Elle lui fit un clin d'oeil, et l'embarqua avec elle dans la salle de bain. Elle enelva rapidemment sa chemise, sa veste, et la passa à Mishaya. Son colocataire pouvait arriver à tout moment, c'était mauvais, sa !

Mishaya enfla en vitesse la veste que sa nouvelle amie venait de lui prêter. En vraie paranoïaque, elle attendait déjà des bruits dans les couloirs... Vite, elle ferma toutes les pressions qui l'empêchèrent de respirer quelques secondes. Vite, elle poussa la porte. Puis elle retourna sur ses pas et proposa à Mizuki :

"Tu veux celle-là ?"

proposa-t-elle en montrant sa veste.

"Vu que tu as une plus petite poitrine, ça devrait aller, non ?"

Elle voulait vraiment aider Mizuki. Elle voulait lui rendre la pareille, mais en deux fois plus ! Le mur émotionnel s'écroula soudain en elle et elle n'avait plus qu'une idée en tête : construire une solide amitié avec Mizuki et l'aider.

Mizuki lui fit un sourire sincére et plein de sympathie envers elle, et enfila sans attendre la veste. Elle était vraiment contente de voir que Mishaya était du genre à être reconaissante. Dés le début, elles s'étaient apprcier l'une à l'autre, ou du moins, c'était le cas de la jeune fille.

"Merci !"

Elle enfila la veste, et sortit de la salle de bain, toujours souriante, et proposa de suite de l'aide à Mashiya pour déballer ses valises : c'était bon d'avoir de nouveaux amis !

Mishaya avait vraiment envie de tout partager avec Mizuki et de tout savoir sur elle. Tandis qu'elle composait le code pour ouvrir sa valise, elle ne put s'empêcher de demander :

"Tu t'es travestie pour quoi ? Tu es en quelle année ? Tu sais si on est dans la même classe ?"

Elle n'essaya même pas de masquer sa curiosité, pourtant elle aurait voulu stopper son audace. Tant de franchise pouvait nuire, et elle ne savait pas du tout comment aller réagir Mizuki. Mon Dieu, faites qu'elle aime la franchise... Mishaya prit une bille de soutif "compresseurs" et les cacha au fond de sa penderie pour masquer sa gêne. En sous-vêtements, elle faisait vite, elle avait peur que son colocataire arrive.

Mizuki rigola, et annonca avec un sourire :

"Je suis en deuxiéme année, on est surment dans la même classe et si je me travesti..."

Elle se gratta la joue, signe chez elle qu'elle était géné :

"... C'est pour un garçon."

Sa fesait stupide dit comme sa. Mais c'était vrai...

Mishaya ne trouvait pas du tout ce que disait Mizuki stupide. En réalité, elle était fascinée par sa force de caractère : tout plaquer pour l'amour, cela lui paraissait à la fois inscensé et... très raisonnable.

"Je peux savoir.. quel garçon si ce n'est pas trop indiscret ? Et... Tu l'aimes ? Et il t'aime ? Oh mon dieu, je suis fan des histoires d'amour !"

Cette fois, Mishaya se mordit la lèvre. Bon dieu, elle était allée beaucoup trop loin ! Oh, elle se détestait !

"Je suis désolée, je suis une horrible indiscrète malpolie !"

s'excusa immédiatement la jeune travestie.

Mizuki était rouge. Oui, elle l'aimait... Beaucoup, même. Sa avait commencé par de l'admiration, et... dés sa rencontre avec lui, elle avait senti qu'elle ne le verrait plus seulement comme un "champion de saut en hauteur" mais aussi comme "la personne qu hante son coeur".
La bonne humeur de Mishaya mettait bonne ambiance, la jeune fille était si vive et joyeuse... Mizuki se décida à répondre, toujours rouge :

"Izumi Sano, une célébrité... Oui, je l'aime mais... Je ne sais pas si lui... Enfin.."

Elle préféra changer habilement de sujet, et demanda à sa nouvelle aime avec vivacité, toujours souriante :

"Et toi, Yori-san ? Pourquoi te travestie-tu ?"

Mishaya devint rouge pivoine devant la question.

"Je.. Euh..."

Puis elle décida d'être franche :

"Mon père a des dettes à payer. Mais il est mort en me les léguant, malheureusement. Alors, je dois fuir le gouvernement par tous les moyens... Pour ne pas qu'ils me reconnaissent, j'ai fui ici..."

Mizuki inspirait une grande confiance à Mishaya. Elle se détendit. Son visage se décrispa.

"Ce garçon, dont tu parles, qu'est-ce qui te fait penser qu'il ne t'aime pas ? Il ne sait pas... que tu n'es pas un garçon ?"

Parler avec Mizuki, c'était comme lire le journal intime d'une personne dont on veut tout savoir : c'était délicieux.

Mizuki se contenta de lui sourire, signe qu'elle la soutenait. Si le pére de Mishaya avait des dettes, sa vie n'avait pas du être toujours joyeuse... Mais quoiqu'il en soit, aujourd'hui en étant venu à c elycée, les choses allaient changer pour elle, et cette pensée rendait heureuse Mizuki. En effet, sa nouvelle amie était tellement gentille et adorable, il était impossible de la détester.
Cependant, la jeune fille s'en voulut de lui avoir retourné la question, Mishaya était rouge de honte, et lui demanda ce qui lui fesait penser que Sano n'avait aucun sentiment pour elle. Mizuki avait l'impression de se livrer, mais ce n'était pas une sensation désagréable : après tout, elle et la nouvelle étaient à présent rapprochées par leur secret communs.
Elle répondit alors à ses questions, décidant de tout lui raconter :

"C'est une personne plutôt froide, c'est dur à cerner du coup..."

"Il sait que tu n'es pas un garçon ?"
Le coeur de Mizuki fit un bonà cette question. Ce "jour-là", elle et Sano avaient dormi ensemble, car elle avait un meu de fiévre et il la surveillé... Mais la nuit, pour plus de tranquillité, elle enléve la veste qui compresse la poitrine. Si il y avait eu des frotements, sa craignait...
Ensuite, il y avait eu quand il était entré par erreur dans la salle de bain alors qu'elle était sous la douche, et que cette nounouille avait oublié de tiré le rideau... Ell était de dos, et du coup, la jeune fille s'était rassuré en se disant qu'il n'avait rien vu du tout à part peut-être ses fesses.
La lycéenne dégloutit, tout un coup submergée de doutes.

"Si il sait que je suis une fille ?..."

Mishaya hocha la tête pour confirmer. Elle avait entr'aperçu leurs deux noms sur la porte au bout du couloir.

"VOus êtes colocataires ? Il doit forcément se douter de quelque chose....non ? Et puis, si c'est une personne froide, peut-être qu'il cache ses sentiments. Si ça se trouve, il est fou de toi !"

Elle voulait absolument faire renaître l'espoir dans le coeur de Mizuki : Mishaya avait tout de suite vu que c'était une personne bien. Elle méritait le bonheur, et pour Mishaya, on ne le trouvait que dans l'amour et l'amitié. Bien sur, si on avait l'argent, l'amour et l'amitié, ce n'était pas mal non plus, n'est-ce pas ?

"J'imagine bien que dans son coin, il est fou amoureux de toi !"

Mishaya essaya de faire partager sa gaiété à Mizuki. Elle adorait les Harlequins et ne s'en cachait pas !

Mizuki ouvrit de grands yeux en imaginant Sano amoureux d'elle, et commenca à fantasmer complétement. Si il conaissait sa "nature" tout serait si bien... Ils pourraient peut-être même sortir ensemble...
Elle secoua la tête. Le garçon pouvait aussi la traiter de tarée et demander à changer de chambre, et elle ne voulait pas être séparé de lui, et aprés sa, il ne lui adresserait plus la parole... Déjà qu'il était froid et ne parlais pas beaucoup, si sa terminais comme sa, la seule relation qu'ils auraient serait une "non-relation". Elle regarda Mishaya en béguayant, avec un regard desespéré :

"Oui, mais pour l'instant, à ses yeux, je suis un "mec"... Je dois faire quoi ?"

Mishaya réfléchit longuement. La réponse s'était déjà imposée à elle, mais elle ne voulait pas tout fiche :si cela ne marchait pas, Mizuki lui en voudrait.

"Si tu décides de rester casannière et de vieillir en ne tentant rien, alors ne fait rien et continue de rester un mec à ses yeux. Mais si tu décides de prendre des risques, alors..."

Mishaya prit un air rêveur :

"Alors parle-lui. Tu lui demandes si il est gay, si il sortirait avec une fille... Et puis tu lui demande comment il te trouve, de visage, tu glisses ça dans une conversation et... si il te trouve beau, alors tu lui avoue tout, puis tu le demandes cash. Ensuite, tu prends tes distances, histoire de le laisser réfléchir... Oh désolée, je m'emballe. Non, demande-lui déjà si il est gay. Si il n'est pas homo, alors viens me voir, et je lui parlerais, si tu veux."

Mishaya aurait donné n'importe quoi pour que Mizuki et elle deviennent de grandes complices.
Elle sortit une pile de pulls. Effectivement, si on pensait qu'elle était un mec, elle avait plus qu'un look androgyne. Elle grimaça. Soudain, elle entendit des pas. Elle sursauta brusquement, un frisson lui parcourut l'échine. Oh mon dieu ! Par réflexe, elle vérifia sa blouse "comprimante", sa coiffure et son maquillage androgyne.

"Cette fois je n'ai pas rêvé ? Il y a effectivement des pas ?"

chuchota Mishaya à Mizuki.

"Par pitié, dis moi que je ne suis pas folle !"

Mizuki prit les conseils de Mishaya très au sérieux, et se demanda si sa pouvait marcher. Elle sourit, contente que sa nouvelle amie et elle s'entendent si bien. La jeune fille avait hate de lui présenter les autres : ils s'entendraient forcémment bien avec elle, elle était si gentille et aimable ! Qui plus est, elle était très bonne conseillére, et surtout, elle avait l'art de réconforter les gens : Mizuki n'avait jamais autant prit au sérieux quelques chose qui concernait Sano. Aprés tout, elle n'avait pas écouté son grand frère qui lui avait bien dit de ne pas partir au Japon rien que pour un garçon, alors...
Mais elle n'eut pas le temps de remercier Mishaya qu'elle entendait elle aussi des bruits de pas. Elle se jeta sur la valise de son amie au cas où cette dernière avait oublié un sous-vétement féminin, et se fit mal aux fesses.

"Ouille !"

Yuki revenait de son entrainement, il avait couru pendant au moisn deux heures de suite, après avoir pris une douche au vestiaire il partit en direction du dortoir, au bout de quelques minutes de marches il arriva devant sa chambre, mais à sa plus grande surprise il y avait des lumières ! Son colocataire était déjà arrivé ? Il poussa la porte la porte de sa chambre et tomba nez à nez face à deux élèves...tous les deux étaient androgyne ! Depuis qu'il était arrivé ça en faisait trois maintenant...

"Euh... excusez-moi, vous êtes ? "

Il ne pensait même pas à se présenter, enfin bon il voulait savoir quand même qui étaient ses personnes, peut-être un de ses colocataires...

" Un de vous deux est mon colocataire ?"

Mishaya détailla le nouveau venu, apparemment son colocataire. Elle avait peur de la gaffe, alors elle marmonna simplement :

"Euh, oui, moi."

Elle n'avait pas prévu que la cohabitation serait si difficile, mais elle était gênée dès le début ! Elle se présenta pour masquer son embarras.

"Je suis Mishaya Yori. Et toi ?"

Elle regarda Mizuki du coin de l'oeil. En réalité, un coin du cerveau de Mishaya carburait à 1oo à l'heure, toujours sur le sujet du mystérieux garçon de Mizuki. Elle venait d'avoir une idée.
Puis elle regarda la chambre, assez exigue il faut dire. Deux lits une place, assez étroits. Oh non, Mishaya priait dejà pour que ce ne soit pas des lits de camp, sur lesquels elle avait passée toute son enfance ! Rien qu'à cette pensée, les larmes lui montèrent aux yeux. Ah non ! Il ne fallait pas qu'elle pleure ! C'était hors de question ! Les garçons ne pleuraient pas comme ça, sans raison. Malgré tou son baratin pour se convaincre à elle-même qu'elle allait bien, elle se dit que c'était quand même un petit peu tôt pour venir ici. Mais tant pis. Elle avait toujours été précoce et débrouillarde, elle y arriverait. C'était ça ou le gouvernement administratif, la prison, les dettes.
Et jamais elle ne pourrait réaliser son rêve... Non, jamais...

Yuki tourna vers la tête du jeune homme qui venait de parler, c'était donc lui ! L'autre personne a côté de lui devait être un ami à lui...

"Ah oui...je ne me suis même pas presenté. Je suis Tamiko Yuki, ravi de faire ta connaissance, j'espère que ça se passera bien entre nous deux"

Dit-il tout en souriant, puis il se rendit compte au visage de son colocataire, qu'il était triste, peut-être que l'autre jeune homme était au courant de quelque chose, la raison de sa présence peut-être ? Il était venu le réconforter ? Il entra dans la chambre et déposa son sac de sport près de l'entrée...et lui demanda

" Ca va pas ?" Puis il détourna les yeux vers l'autre, d'ailleurs il ne l'avait pas entendu parlé depuis qu'il était arrivé, peut-être qu'il savait ce qui lui arrivait ?

Mizuki dégloutit péniblement. Le colocataire de Mishaya avait l'air sympathique, au moins, elle était contente pour elle. Elle espérait juste que son amie saurait cacher son secret, mais elle lui fesait confiance. La jeune fille regarda le garçon, et dit en tendant la main pour à son tour se présenter d'une petite voix qui semblait tribucher à chaques sillabes :

"Je suis Mizuki Ashiya, ravie de te rencontrer..."

Elle se contenta de sourire en jetant un coup d'oeil à Mishaya. On aurait dit que par télépathie, elle lui demandait si tout irait bien, ne se rendant pas compte que c'était parfaitement idiot et ridicul. Elle se leva alors de sur la valise de son amie

Mishaya regarda Tamiko. Ho ho ! Il avait l'air sympathique. Elle pria pour bien s'entendre avec lui à l'avenir.
C'était idiot mais elle avait l'impression de communiquer avec Mizuki par télépathie depuis un moment déjà... Elle secoua la tête. Mizuki se leva de sa valise. Mishaya eut peur qu'on découvre les compartiments secrets à l'intérieur, qui contenaient sa trousse de toilettes remplie de choses de filles, bien sur. Mishaya voulait bien se faire passer pour un garçon mais pas de là à ne jamais s'épiler les sourcils. Elle fasait une fixation sur les sourcils.
Elle prit la poignée et balança la valise dans un coin.

"Je suppose que tu as ce lit là"

lança Mishaya à Tamiko en lui indiquant un lit qui semblait occupé. Puis elle tressaillit. Elle avait du vernis noir sur ses ongles qu'elle n'avait pas coupé depuis des plombes. Ils étaient très longs... Et surtout les pointes étaient blanchs, car Mishaya avait toujours une manucure parfaite. Elle espéra silencieusement que Tamiko ne tire pas de conclusions vraies sur son vernis. Il aurait vite fait de devener qu'elle n'était pas un garçon si cela continuait comme ça ! Quoique... Si il le devinait, elle n'aurait plus qu'à espérer qu'il soit fiable. Et si il l'était, elle pourrait passer son temps à copier ses mimiques et autres habitudes de garçon. Tiens, c'était une bonne idée. Elle n'avait pas besoin de lui révéler son secret pour ça !

» Mishaya Perdue